Ettore Scola
« Une Exposition Particulière »
Ettore Scola réalise son dernier film et raconte sa grande amitié avec le grand Federico Fellini !
Lien vers la bande-annonce :
Ettore Scola, Che strano chiamarsi Federico!, 2013, sortie italienne en septembre 2013
Exposition du 8 juin au 28 juillet 2012
Ettore Scola Communiqué de Presse
Ettore Scola Comunicato stampa
Le grand cinéaste italien, Ettore Scola produit depuis près de quarante ans une œuvre généreuse, exigeante et populaire à la fois.
Ettore Scola n’exerce pas seulement son art de l’observation caméra en main. Avant d’être réalisateur, Scola a été caricaturiste au journal satirique Italien « Marc’Aurelio », viviers des futurs monstres du grand cinéma italien dont Fellini. Scola en a gardé un art du trait incisif, provocateur et plein d’humour. Il croque ses contemporains d’un trait fin et précis, avec ses personnages obèses ou filiformes, ses situations tragi-comiques, et son sens poétique de l’absurde.
À la source même de son inspiration, cette exposition permet donc de mieux comprendre le travail d’auteur de ce grand cinéaste italien. Montré pour la première fois à Paris, cette exposition exceptionnelle réunit plus de 60 ans de dessins originaux à l’encre de chine dont des dessins réalisés en marge de ses scénarios. En 2008, l’artiste fut exposé au centre d’art d’Enghien-les-Bains puis en 2009 à la Villa Médicis à Rome.
Après l’exposition Dean Tavoularis, la Galerie Catherine Houard continue ainsi son exploration des artistes visionnaires naviguant entre différentes disciplines, entre l’art pur et le cinéma.
Ettore Scola recevra le Prix SACD 2012 pour l’ensemble de son oeuvre en juin à Paris.
A l’occasion de la conférence de presse du Festival Paris Cinéma (qui fêtera sa 10e édition cette année), Bertrand Delanoë, Maire de Paris, remettra en premier lieu, la Grande Médaille de Vermeil de la Ville à Ettore Scola.
Une projection exceptionnelle d’ « Une journée particulière » (1977) sera organisée le samedi 9 juin 2012 à la Cinémathèque Française suivie d’un dialogue entre Ettore Scola et Serge Toubiana.
Le coté drôle de l’existant
« Habituellement le dessin est un projet organisé, d’abord mentalement et ensuite graphiquement, presque toujours inspiré d’une intention illustrative, ornementale et caricaturale, effectué par l’étude, par commission et par hommage.
Mes dessins sont des griboullis mentaux, jeux de mots visuels, signes tracés par distraction, reflétant à autre chose ou à rien. Ce sont des figurines anonymes. Des passants irréels qui trouvent leur possible réalité dans des comportements ordinaires de tous les jours. Des petites gens de l’existence abrégée d’une seule dimension, sans clair-obscurs, perplexes dans la fixité d’un signe ou d’un regard : comme quand une pensée imprévue nous bloque, pour un instant, dans un geste dans l’air. Petits hommes de banlieue, petites femmes au logis modeste, nus ou habillés, mais toujours à la recherche d’un comportement qu’ils essayent de trouver, même en mettant leur main dans leur poche ou en ayant un verre à la main. Et tous combinés par contraste: enfants géants et pères nains, maris minimes et épouses débordantes tentent de se faire remarquer avec un coup d’oeil allusif, un pas provocant, un frétillement joyeux qui fasse oublier leur monstruosité.
Humanité petite et mélancolique qui, si vraiment on veut lui trouver un but, est là pour affirmer le coté drôle de l’existant, qui en fait est celui qui nous aide à trouver le courage de vivre. »
Ettore Scola
Prix sur demande
